PRESENTATION PROJET DU CONSORTIUM CGD-RBJLI

La corruption, au Burkina Faso, ne cesse de prendre de l’ampleur dans le quotidien des populations. Ce phénomène est présent, aussi bien dans le secteur public que privé.
Selon le rapport 2021 de l’ONG allemande Transparency International, le Burkina Faso est classé 78è /180 pays avec 42/100, soit une légère progression de deux points par rapport à 2020.

Ce score est confirmé par le sondage d’Afro baromètre du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) où 74,2% des sondés estiment que l’administration publique est fortement corrompue.
A cela s’ajoute le sondage du Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) dont la perception d’une corruption dans le pays atteint 75,7%.
Toute chose qui joue impérativement sur le développement de l’économie nationale et la promotion des droits humains.

Il est donc primordial de combattre la corruption à travers une forte participation citoyenne surtout au niveau de la jeunesse. Cela par la sensibilisation, la dénonciation, la promotion de l’intégrité, de l’éthique, de l’anticorruption dans la gestion des affaires publiques et dans le quotidien des Burkinabè.
A cet effet, une plateforme de dénonciation est en cours de développement afin que chaque citoyen, témoin d’un acte ou une tentative de corruption ou de fraude ait la possibilité de le dénoncer (sous anonymat). Cela, en vue de faire barrière à cette pratique qui mine la société.